Cueva de la Pileta

Cueva de la Pileta

Lors de notre halte à Cortes de la Frontera, nous en avons profité pour visiter la grotte préhistorique de la Pileta, a priori, une des 4 plus grandes grottes préhistoriques d’Europe (dixit le guide du routard).

Les enfants adorent la préhistoire. Elena l’a étudié sur schoolmouv et regarde souvent des reportages sur le sujet et Léon adore cette période. Nous savions que cette visite ferait l’unanimité.

Nous avions téléphoné pour réservé, comme indiqué sur le site en espagnol. Les visites se font par petits groupes de 25 personnes maximums et sur un nombre limité dans la journée. Le guide (qui parlait espagnol ou anglais) nous a expliqué que c’était pour protéger la grotte. En effet, un nombre trop important de visiteurs fait monter la température et le taux d’humidité de la grotte (à cause de la chaleur dégagée) et dégraderait la grotte.

En attendant le départ de la visite

Nous étions 8 personnes (un couple, un couple de Québecois très sympathique et nous quatre), en plus du jeune guide.

Plan de la grotte

La grotte est gigantesque. Nous sommes entrés par une petite ouverture dans la roche et le guide a fermé derrière nous la grille. Elena a commencé à se sentir mal. Elle est claustrophobe. Mais, elle a pris sur elle. Je l’ai rassuré et je lui ai tenu la main pendant quasi toute la visite.

Le guide nous a donné à chacun une lanterne. Aucune lumière entre dans la grotte. Puis, nous avons suivi ses pas, en silence ou dans des chuchotements (même mon Léon d’ordinaire si bruyant !). L’atmosphère était étrange. Le sol était en roche avec parfois des petites marches (ou grandes) taillées dedans pour nous faciliter l’avancée. Nous sommes passés par des passages étroits et parfois très bas, à peine éclairés par nos lanternes. Le guide avait une lampe torche et nous éclairait les peintures rupestres et autres particularités à observer. Il donnait les explications en espagnol et en anglais. Heureusement que Denis comprend plutôt bien l’anglais. Entres notre baragouinage espagnol, notre anglais et le français, nous réussissions à lui poser des questions et comprendre ses réponses, Parfois, nous demandions au couple Québécois la traduction de l’anglais.

Nous avons la chance d’accéder à des couloirs de la grotte où d’ordinaire, les visiteurs n’ont plus accès. N’être que 8 personnes a des bienfaits !

Nous avons pu observer la beauté de la grotte en elle-même, les peintures des hommes préhistoriques, des ossements d’animaux laissés par ses hommes, des outils, des poteries… Le reste des ossements, poteries, outils découverts dans cette grotte étant dans divers musées en Espagne, en France et d’autres pays. Nous avons aussi vu des chauves souris. C’est grâce à elles que la grotte a été découvertes.

Nous avons pu découvrir comment ils vivaient dans la grotte, leurs ‘habitudes’. Les enfants étaient subjugués et nous aussi. C’est étrange de se savoir marcher, parler, respirer, là où des millénaires plus tôt nos ancêtres préhistoriques ont vécus.

Léon s’émerveillait devant les dessins sur les murs. Un cheval, un cerf, un poisson… Il posait de nombreuses questions.

Arrivé dans une immense ‘pièce’, au fond de la grotte, le guide nous a proposé d’éteindre nos torches… Nous avons été plongé dans une noirceur totale, sans aucun filet de lumière. Nous entendions les clapotis des gouttes d’eau qui s’infiltraient jusque là et qui résonnaient. Nos respirations. Elena m’a tenue fortement la main. Et nous avons entendu Léon chuchoter à Denis qu’il avait peur… Denis nous a dit ensuite que Léon était cramponné à lui. Le guide a rigolé en nous disant “Adios” et que maintenant il nous laissait ici ! Nous avons tous ris.

Le guide a voulu que nous nous rendions compte dans quelles conditions ces hommes préhistoriques vivaient dans cette grotte sans lumière s’infiltrant. Ils n’avaient que des torches de feu, grosses comme des bougies…

Nous avons vraiment aimé cette visite. J’ai trouvé ce moment émouvant.

La grotte de la Pileta nous conduit à travers de 30.000 ans d’art préhistorique, un privilège qui est seulement possible dans les grottes du sud et, celle-ci en particulier, atteint un niveau de qualité et quantité incomparable. Des peintures rupestres datant du paléolithique moyen supérieur où figurent des caprins, des bisons et même un gros poisson.
À l’extérieur de la grotte, les formations d’origine karstique, le calcaire et les rochers prédominent sur la végétation sauf pour les lierres et les chênes qui apparaissent entre les fissures des rochers. De là, on peut profiter d’excellentes vues sur le versant: la Hoya de la Cueva ou Hoyo de Harillo.

Quant à la faune, elle est variée: bouquetins, rapaces et autres mammifères et reptiles.

https://visiterandalousie.fr/2013/04/08/la-grotte-de-la-pileta-benaojan-malaga-andalousie/

Le site officiel pour réserver sa visite : https://cuevadelapileta.es


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