La MPDH m’a accordée des aides pour les suivis des enfants, en libéral.
Nous avons repris les suivis et débutés des nouveaux.

Elena

• suivi en remédiation avec notre neuropsy habituelle (celle qui a suivi mon aînée durant plusieurs années). Nous avons fait le bilan des méthodes, aménagements et outils inclusifs, supports et organisation de l’instruction d’Elena. Comme à chaque fois, elle m’a félicité sur ma fine connaissance des TND et du profil de ma fille et de mes compétences pédagogiques et inclusifs…
• Nous débutons un suivi avec un nouveau pro : une psychopraticienne et sa collègue.
  Ce suivi, individuel, sera plus axé sur l’aide aux apprentissages. Permettre Elena a reprendre confiance et auto-estime (qui a été très malmené par les derniers contrôles pédagogiques par les IA), motivation et plaisir à apprendre. Et pour moi : reprendre confiance dans ma ligne pédagogique, en l’occurence la pédagogie active (que les IA détestent… Ils veulent du scolaires EN, qui ne correspond pas du tout à Elena et la met en échec et rejet des apprentissages).
  Elena est très intéréssée et motivée pour faire des ateliers d’art-thérapie… L’art et les activités en arts plastiques étant son point fort !
• Elena est en cours de diag TSA. Les rendez-vous ont été décalés et débutent en janvier, entre les problèmes de santé de la neuropsy et ceux d’Elena.

Léon

• Léon a débuté des ateliers d’habilités sociales, avec la même psychopraticienne qu’Elena. Les ateliers sont un mercredi sur deux.
  Il a beaucoup apprécié, même s’il a refusé de participer au sein du groupe. Quand nous sommes arrivés, seul un petit garçon était présent. Cela allait. Puis, tout le reste du groupe est arrivé d’un coup… et là, Léon s’est totalement fermé. Il est angoissé et stressé par les groupes, surtout quand le groupe se constitue d’un coup, comme cela ! Même la présence et participation de sa soeur n’a pas aidée. Pourtant, je l’y préparai depuis plusieurs semaines. Par contre, il a beaucoup observé. Quand tout le monde est parti (nous restions pour le rdv d’Elena, en individuel à la suite), il a voulu faire le parcours de psychomotricité et il a expliqué pourquoi il n’a pas voulu participer aux activités du groupe “maman, tu sais bien que j’aime pas quand y a trop de monde !!”

Je recherche toujours et encore un.e orthophoniste pour les deux enfants. C’est désespérant de ne pas en trouver… L’ancienne orthophoniste d’Elena la prend pour les bilans sur ces heures de repas, mais ne peut vraiment pas faire les accompagnements. J’ai contacté le SESSAD 23, le PCO 23, le PCPEA 23… il sont tous confrontés à la même problématique.

En prime, Elena doit faire un bilan dyscalculie avec orthophoniste : déjà que je ne trouve pas d’orthophoniste, mais en prime un.e qui fait la dyscalculie, c’est encore plus difficile !

J’avais pris rendez-vous, en visio, avec l’association Bookin Lu (par qui je passe pour avoir les livres numériques gratuits dans le cadre de la loi exception handicap) pour avoir des conseils quand aux logiciels inclusifs et surtout me permettant d’adapter les supports, livres etc pour Elena, plus rapidement et facilement qu’actuellement (j’y passe des week-end et des nuits entiers).

Le monsieur m’a fait un audit des besoins et j’ai passé commande pour des tutos sur mesure pour Elena et pour moi. J’utilise déjà les logiciels conseillés. Mais je n’arrive pas à les utiliser pour faire mes adaptations nécessaires. Le but est aussi de permettre à Elena d’accéder à une certaine autonomie quand à leur utilisation. Nous aurons bientôt rendez-vous. Lui aussi a été agréablement surpris par mon grand investissement et toutes les stratégies et aménagements déjà déployés. (là, c’est moi qui suis surprise : c’est le rôle de tout parent, non ? et qui plus est en IEF)