Nous avions prévu de prendre notre temps pour aller jusqu’à Séville, mais vu la date des vacances scolaires sur Perpignan (et devant donc être rentrés pour le fils de D le 16 février au soir), nous avons décidé de tracer rapidement sur Séville, puis de prendre le temps sur la route du retour pour visiter la côté sud de l’Espagne.

Nous avons mis 3 jours pour rejoindre Séville au départ de Batea (500 km), en nous arrêtant à l’arrache à l’aide de l’application ‘Park4night‘.

Les routes espagnole sont hasardeuses. Les autoroutes ressemblent à nos nationales, en moins bon état, les départementales sont du style de nos voies communales et les petites routes sont des chemins de terre, empierrées, cabossées, étroites… Nous les avons appelé les routes inch’allah : nous passerons et arriverons à destination si ‘dieu le veut’…. Notre GPS est aussi devenu le GPS Inch’allah…. tant il nous fait passer par des routes plus que douteuses et hasardeuses sans certitude d’arriver à destination !

Du 24 au 27 janvier 2024

• 24 janvier

Nous voici posé proche de Séville dans un grand parc naturel : Parque de La Corchuela.
Point GPS : https://maps.app.goo.gl/sac71Mw9wy2uykEt8

Cela a été tout un périple pour rejoindre ce spot, trouvé sur Park4night…. Nous nous sommes retrouvé sur des chemins de terre très étroits, passant des petits ponts (et nous demandant s’ils allaient tenir), longeant des lit de rivières à sec, voir les emprunter en guise de route, devant faire des demi-tours dans des espaces exigus car le camping car ne passait pas… Nous avons tourné, tourné et tourné. Merci les personnes qui au lieu de référencer l’entrée du parc sur l’appli, mettent le point GPS du parking au entre du parc….

Bref, le parc en valait la peine. Un parc immense, avec une faune et une flore magnifique. Un sport hyper tranquille. Elena et moi nous sommes lavés les cheveux dans un bac en pierre à l’eau très froide, trop heureuses de pouvoir enfin nous les laver !! Après, il faisait chaud, nous étions en T Shirt. L’Andalousie, quoi… !

Le parc périurbain de La Corchuela s’étend sur les anciennes terres du domaine du même nom. Cet espace naturel compte de nombreux attraits, raison pour laquelle c’est l’un des plus fréquentés, principalement par les habitants des localités voisines de Dos Hermanas et Séville.

Entre autres richesses naturelles, La Corchuela offre la possibilité de profiter de divers écosystèmes, tous peuplés des espèces typiques de la forêt méditerranéenne. La zone sud du parc est composée d’un précieux pâturage de chênes verts. Alors que la partie nord est constituée d’une petite forêt d’oliviers sauvages, ainsi que de fourrés méditerranéens, présents dans tout l’espace. Le visiteur dispose de diverses installations récréatives abritées par la vaste forêt de pins. Plusieurs cours d’eau, comme le ruisseau Hornillo, apportent une certaine fraîcheur à la zone, abritant une végétation de rive caractérisée par la présence de peupliers, de saules, de tamaris et de massettes.

Pour faciliter l’identification de la faune qui peuple le parc, des panneaux d’interprétation sont mis à la disposition du visiteur, pour l’aider à reconnaître les différentes espèces, principalement d’oiseaux, comme le hibou, le milan noir, le coucou, la grive ou encore la perdrix. Cette information se trouve le long d’un itinéraire qui fait le tour de la majeure partie du parc.

https://www.turismosevilla.org/fr/que-voir-et-que-faire/espaces-naturels/la-corchuela

Nous sommes partis sur Séville, pour une petite soirée tapas et découverte de la ville.

Ah ah , notre GPS inch’allah !! Nous avons tourné 1h30 dans le centre historique de Séville, en camping-car… Nous étions le seul véhicule, à part des taxis et uber… et une multitude de piétons. Nous avons tourné dans un labyrinthe de ruelles étroites, de sens interdis… et en nous demandons à chaque ruelle, si nous allions passé, rester bloqué ou accrocher le camion. Cela reviendrait à faire Montmartre en camping-car !! Beaucoup de stress pour tous !

Nous avions bien mérité nos tapas et une bonne boisson !! Nous nous sommes régalés. Nous avons suivi les recommandations du guide du routard Andalousie, pour choisir notre bar à tapas. Léon, qui d’ordinaire refuse de goûter des plats inconnus, a gouté quasiment de tout (sauf les aiguillettes) et a dévoré les croquettes !!

Notre bar à tapas donnant sur la place de la cathédrale, nous nous y sommes promené.

Tadammm à notre retour de Séville, le parc était fermé !! Nous avons donc cherché un lieu où nous poser. Après nos bonnes galères avec les routes chemins de terres cabossés et étroits espagnoles (les routes inch’allah), nous nous sommes posés en bord de route, à l’arrache. Il était tard, les enfants n’en pouvait plus.

• 25 janvier

Le lendemain, nous avons trouvé un accueil camping-car sur une ferme d’olivier, au sud de Séville, chez José. Point GPS : https://maps.app.goo.gl/31KH9b4wYZRQ9QQz7

Le lieu est très agréable. Posés au milieu des oliviers. Il y a des chevaux. Les enfants étaient ravis, surtout Elena qui était en manque de cheval et d’équitation.

Journée farniente. Nous sommes restés posés dans la ferme d’olivier, à profiter de la chaleur.

Nous avons pu nous brancher à l’électricité et au wifi. Ce qui a permis, entre autre, de recharger nos téléphones, tablettes et ordi et aux enfants de se connecter à schoolmouv, youtube et jeux en ligne. Le soir, ils aiment avoir leur moment d’écran avant de dormir.

C’est ici qu’Elena a découvert Duolingo et débuté l’espagnol et Léon a fait du vélo, aidé D. a bricoler le camion et demandé à faire des activités sur son livret de mathématiques.

Nous avons aussi choisi, avec les enfants, quoi visiter à Séville et organiser nos 2 prochains jours.

• 26 janvier

Nous sommes parti le matin pour Séville. Afin d’éviter de galérer encore dans Séville, nous nous sommes garés dans la rue où nous avions enfin réussi à nous garer la veille au soir, après notre labyrinthe de ruelles. Nos avons bien payé le parcmètre afin d’être certains de ne pas se faire embarquer le camion, surtout que nous prenions deux places dans cette rue résidentielle.

Musée des beaux arts

Nous avions choisi de visiter le musée des beaux arts. Nous y sommes allées à pied.

Je n’en ai pas de photos. Elles étaient interdites.

A notre grand étonnement, Léon a été très intéressé par le musée rempli de peintures religieuses. Il posait de multiples questions sur chaque peinture.

Le Museo de Bellas Artes de Sevilla est le plus important musée des Beaux-Arts de Séville et d’Andalousie. Après le musée du Prado de Madrid, il s’agit probablement du plus important musée d’art d’Espagne. Dans le musée, vous trouvez des œuvres d’art du Moyen-Âge, de la Renaissance et de l’époque baroque jusqu’au 20ème siècle, principalement des artistes espagnols tels que Francisco da Herrera, Murillo, El Greco, Velásquez, José García Ramos et Francisco Zurbarán, mais aussi de peintres étrangers tels que Jan Brueghel l’Ancien, Pieter Aertsen et Cornelis de Vos.

https://visiterseville.fr/musee-des-beaux-arts.html

Nous avions repéré une station de métro non loin pour rejoindre le quartier historique.

Métro et balade dans Séville

Nous sommes rentrés manger au camion en métro. Nous avions repéré une station. Cela évitait à Léon de refaire les 30mn à pied. Il commençait à en avoir plein les jambes.

Les enfants ont pris le métro pour la première fois de leur vie ! Ils étaient sur excités et un peu angoissés, surtout Elena qui est claustrophobe. Léon, lui, est tellement passionné par tous les domaines technologiques, que ça prend le dessus sur ces angoisses. Par contre, malgré que nous lui ayons expliqué plusieurs fois et qu’il est remarqué que nous descendions plusieurs escaliers, il n’avait pas saisi que nous étions sous la ville !! (on retrouve les difficultés de l’abstraction de l’autisme).

Après mangé, nous avons repris le métro et nous sommes baladés dans les quartiers historiques de Séville afin de nous rendre à la Torre de l’oro (La tour de l’or). Séville est une ville magnifique, avec une architecture arabo-hispanique, peuplée de jardins splendides. Nous avons été très surpris par la végétation dense au sein d’un si grande ville. Les enfants étaient subjugués par l’architecture.

Elena était ravie de pouvoir admirer des danseuses de flamenco.

Nous avons pris un goûter sur Séville sur la place de la cathédral au soleil.

Torre de l’oro

La tour de l’or abrite maintenant le musée maritime. Léon était émerveillé. Il est très intéressé par les bateaux, la navigation etc. Là aussi, il posait beaucoup de questions.

• https://www.seville.fr/tour-or
• https://www.turismosevilla.org/fr/que-voir-et-que-faire/patrimoine/musees-et-expositions/tour-de-lor-musee-naval-de-seville

Réplique du bateaux de Christophe Colomb

Dommage, les visites étaient fermées. Mais les enfants ont pu rêver devant cette réplique du bateau de Christophe Colomb, situé tout près de la Tour de l’or.

Puis nous avons repris le métro pour le camion. Nous avons passé la nuit, dans le camion, garés dans Séville.

• 27 janvier

Dans la matinée, nous avons repris le métro pour nous rendre au quartier historique. Nous avons mangé des fritures espagnoles dans Séville.

Nous avions réservé en ligne nos billets pour Le Real Alcazar (la très longue file d’attente de la veille pour acheter sur place, nous avait refroidit).

Palais Real Alcazar

Ayant survécu aux différentes périodes de l’histoire, dont les traces se voient encore sur ses murs, l’Alcazar de Séville (Real Alcázar en espagnol) est l’un des plus anciens palais au monde encore en service. 

La visite nous a tous énormément plu. Elena était subjuguée par l’architecture. Nous avons une attirance pour la patrimoine arabo-hispanique. Elle admirait le travail de réalisation des moulures, leurs détails et complexité.

L’histoire

Départ de Séville

Nous avons récupéré le camion en métro, après cette journée à marché. Nous étions tous fatigués. Nous avons quitté Séville le soir et nous sommes rendu directement à Ronda, pour suivre la route des villages blancs (Pablos blancos).