Hier, Elena et moi échangions pour trouver une organisation pour ses apprentissages, qui réponde à mes attentes et en accord avec ses besoins/motivations/capacités.

On faisait donc le point sur ses forces et ses faiblesses. Comment travailler ses faiblesses sans l’écoeurer et la mettre en échec et la démotiver, à quel rythme/fréquence et l’organisation sur la journée, semaine, mois.

Je dois réussir à jongler entre elle et son frère, l’un comme l’autre n’étant pas autonome dans les apprentissages “formels” et demandant une attention telle, que je ne peux pas faire travailler les deux simultanément.

Et là, elle m’a surprise : elle me dit “moi, je veux apprendre à écrire en cursive, parce que c’est chiant, je n’arrive pas à lire quand les autres écrivent à la main… “

Elle a vu mes yeux écarquillés. Elle qui a toujours refusé d’écrire en cursive (et qui n’arrive pas à lire l’écriture cursive), car elle n’y arrive pas et que ça l’a dégouté d’écrire.

Ni une, ni deux, j’ai sorti un cahier d’écriture cursive que j’avais réservé pour Léon (mais qui n’y est pas prêt du tout). Et hop, elle l’a débuté. Comme quoi, quand on laisse le temps à l’enfant… ce qui doit venir, vient !